Calendrier païen
Guide de la Roue de l’année
Le calendrier païen , souvent appelé la Roue de l'Année, est profondément enraciné dans les traditions et les croyances des anciens Celtes. Son origine remonte à des millénaires, avant l'arrivée du christianisme en Europe, et il était étroitement lié aux cycles naturels et agricoles.
Les Celtes suivaient un calendrier lunaire, basé sur les phases de la lune, plutôt qu'un calendrier solaire comme celui que nous utilisons aujourd'hui. Leur année était divisée en périodes de temps correspondant aux cycles naturels, tels que les saisons, les phases de la lune et les mouvements des étoiles.
Les fêtes de la Roue de l'Année celtique étaient célébrées pour marquer les moments clés de ces cycles naturels, comme les solstices et les équinoxes, ainsi que les changements saisonniers importants, comme les semis et les récoltes. Ces fêtes étaient souvent associées à des rituels, des offrandes et des cérémonies religieuses visant à honorer les dieux et les déesses de la nature et à assurer la fertilité des terres et des récoltes.
Composition de l’année païenne
Dans les traditions païennes, l'année n'était pas divisée de la même manière que dans le calendrier moderne en quatre saisons distinctes, mais plutôt en deux périodes principales : les périodes claires et les périodes sombres. Ces deux périodes étaient intimement liées aux cycles naturels du soleil et de la lune, ainsi qu'aux forces de la vie et de la mort.
Période claire
La période claire, ou période de lumière débutait avec l’équinoxe du printemps où les jours sont de plus en plus long. Pendant cette période, les anciens païens célébraient la croissance, la vie abondante, la fertilité et la vitalité de la nature, honorant le soleil et les dieux associés à la lumière et à la chaleur.
Période sombre
La période sombre, ou période de l'obscurité, commençait à l’équinoxe d'automne où les jours raccourcissent et où la terre devenait stérile et la vie semblait se retirer. Cette période était associée à la mort, au repos et à la réflexion, mais également à l’introspection et à la promesse du renouveau et de la renaissance à venir.
